Le cancer du sein est l’une des premières causes de décès chez les femmes. Il existe de nombreuses entités différentes, tant sur le plan morphologique que sur le plan immuno-histochimique ou encore génomique. L’hétérogénéité intra-tumorale peut être définie dans le temps (hétérogénéité temporelle) et dans l’espace (hétérogénéité spatiale) et influencée par des facteurs tant internes qu’externes tels que la génétique, l’épigénétique, la réponse de l’hôte, les éventuels traitements administrés, ou encore le micro-environnement tumoral.

L’évolution de la pathologie cancéreuse est dictée par les caractéristiques intrinsèques des cellules malignes, mais également par les multiples interactions dynamiques et réciproques qu’elles établissent avec leur environnement tissulaire et cellulaire. Ce microenvironnement tumoral est donc l’objet d’une part sans cesse croissante des recherches en cancérologie. Celles-ci ont, notamment, mis en lumière la plasticité de fonction de ces cellules non malignes et la diversité de leurs impacts sur l’évolution de la maladie, tant dans les tumeurs primaires que lors de la formation des métastases.