Charles Mingus, Jaco Pastorius, Wayne Shorter, Herbie Hancock, Pat Metheny, Michael Brecker, mais aussi Tom Scott, John Guerin, Peter Erskine, Don Alias ou encore Victor Feldman : cinquante ans, déjà, que Joni Mitchell croise la route des plus grands jazzmen pour donner à son folk un caractère unique. Retour sur les plus belles collaborations de la chanteuse, guitariste, pianiste, auteure et compositrice canadienne à travers tous ses amours jazz et sur la tournée américaine qu'elle effectua en 1979 avec un incroyable all stars.

Au sein d'une campagne d'archives en expansion, la réédition des quatre premiers albums de Joni Mitchell permet de reconstituer l'ascension d'une gamine folk devenue Reine singer-songwriter, avant de se transformer en Déesse sans étiquette ni limites, avec son disque bleu ("Blue") comme point de bascule vers des hauteurs inexplorées.

Depuis que la chanteuse, guitariste, pianiste, autrice et compositrice explore ses archives, on attendait avec impatience le volume 4 de ses coffrets toujours riches en émois. Dans "The Asylum Years (1976-1980)", on croise notamment Jaco Pastorius, Wayne Shorter, Phil Woods, Charles Mingus, Gerry Mulligan, Herbie Hancock et Pat Metheny. Visite guidée.

Dans ses chansons Joni Mitchell ose se montrer vulnérable en abordant des sujets sensibles, tels que ses amours ratées et l'abandon de sa fille. Beaucoup de femmes s'y reconnaissent et, ce faisant, Joni écrit la bande originale de toutes ces existences.