Depuis dix mois, les salariés de Molex refusent le chèque-valise que leur actionnaire américain est prêt à signer pour fermer l'usine et la délocaliser. Ils veulent sauver leur outil de travail, qu'ils jugent rentable. Un conflit emblématique

C'était une entreprise performante. Bénéficière même. Son malheur était de dépendre d'une multinationale américaine qui voulait se restructurer. Pour maximiser ses profits. Nathalie Funès raconte comment les grands patrons de Molex ont décidé de casser l'unité de sous-traitance automobile de Villemur. Et comment le gouvernement français s'est contenté de moulinets verbaux. Incurie ou duplicité ?