Une réflexion sur le pouvoir qui prend en compte sa fragmentation de l'affirmation de nouvelles entités telles que les entreprises, les associations, les ONG... et les nouvelles manifestations hégémoniques fondées sur l'influence (américaines ou chinoises).

Les mots d'ordre actuels (lutte contre la pauvreté, développement durable) ne font-ils que moderniser les objectifs ? Ne préfigurent-ils pas une mondialisation libérale oublieuse des fondements de l'inégalité entre sociétés ? Cet ouvrage apporte des réponses à ces questions.

La crise de 2008 a révélé les défaillances du modèle promouvant une autorégulation par les marchés qui s'est imposé à la fin des années 1980. Afin de ne pas subir les recompositions précaires du capitalisme, cet essai propose de conférer un rôle nouveau à la puissance publique et de développer les alternatives fondées sur la solidarité.

Essai sur la notion de frontière destiné à éclairer les contradictions qui affectent l'histoire contemporaine. Pour l'auteur, la frontière a une dimension temporelle, c'est la forme de l'avenir. Il y a dans l'idée de globalisation une idée de l'achèvement du monde qui dénote une absence d'imagination et un engluement dans le présent contraires à l'esprit scientifique et à la morale politique.

Une histoire de la mondialisation depuis l'Antiquité constituant un éclairage sur les hommes, les produits, les pratiques, les croyances, les inventions et les savoir-faire qui ont contribué à l'expansion des liens d'interdépendance à l'échelle planétaire. Du commerce du coton à Internet, l'historien retrace la longue marche vers l'interconnexion des économies et des cultures.

Contemporains de la crise économique des années 1930, Keynes et Freud ont chacun dans leur domaine porté un regard critique sur l'évolution mortifère du capitalisme. En soulignant les similitudes de leurs analyses, B. Maris et G. Dostaler définissent une vision freudo-keynésienne de l'argent et du capitalisme, et de l'existence d'un désir de mort prenant la forme d'un désir d'argent.

J. Bhagwati passe au crible les arguments anti-mondialisation. Pour lui, la mondialisation, si elle est bien conduite, est une force de progrès social dans le monde.

La mondialisation se caractérise par la multiplication, voire l'explosion des flux et des réseaux. Cette présentation aborde les aspects économiques, culturels et politiques.

En interrogeant le capitalisme, la mondialisation et le développement durable, cet essai propose un diagnostic sur la crise que traverse le monde et évoque les moyens d'en sortir.

Nos sociétés et leurs vies publique et économique se trouvent aujourd'hui prises entre deux feux : une mondialisation néolibérale enlisée et les résistances forcenées, dites « populistes », des peuples qui souffrent directement des effets de cette mondialisation. Comment sortir de cette impasse ? Le globalisme est conçu pour que le marché, désenclavé de toute autre institution sociale et politique, soit l'unique autorégulateur de la vie humaine. Pour ce faire, il est proposé à tous les peuples une « gouvernance globale », indifférente aux conditions historiques et culturelles des sociétés, et qui concentrerait le pouvoir entre les mains d'une élite mondialisée et occupée à empêcher que se manifestent les libres choix des citoyens. Streeck montre que l'enchâssement social des marchés dans une politique démocratique dépend de l'enchâssement des États dans une architecture internationale respectant leur souveraineté, et donc pluraliste. Ainsi l'ordre européen post-néolibéral serait interétatique et privilégierait la coopération horizontale en lieu et place d'une autorité verticale ; il serait un ordre confédéral et non impérial, il mettrait à profit les structures institutionnelles héritées des États nationaux pour affranchir les sociétés de leur assujettissement aux impératifs du marché global. C'est ainsi qu'entre en jeu la question de l'État et que la politique fait retour dans l'économie politique.

Qu'ont en commun le coup d'Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l'effondrement de l'Union soviétique, les attentats du 11 Septembre, la guerre en Irak, le tsunami au Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, la pratique de la torture à Abou Ghraib ou Guantánamo ? Tous ont partie liée avec l'avènement d'un "capitalisme du désastre". Naomi Klein dénonce avec brio l'existence d'opérations concertées dans le but d'assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d'un ultralibéralisme tout-puissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour saper les valeurs démocratiques auxquelles les sociétés aspirent, et leur substituer la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.

Le football, étant un sport joué dans tous les pays, pose de nombreuses questions. Le football attise-t-il les haines nationales jusqu'à déboucher sur des affrontements guerriers ou est-il le moyen d'un rapprochement entre peuples ? Est-il un moyen d'intégration et de mixité raciale ou sert-il d'exécutoire aux débordements racistes ?