Au PS, c'est à celui qui sera le plus moderne. Martine Aubry est sous pression.

Hors jeu. Ils ont 40 ans et n'ont jamais été ministres. Les quadras désespèrent

Le député socialiste monte au créneau, alors qu'un conseil d'administration s'apprête à entériner la privatisation complète de l'autoroute qui traverse son département.

Arnaud Montebourg y pense depuis des années, et il est persuadé de remporter les primaires contre Dominique Strauss-Kahn...

Toujours prompt à ferrailler, le député socialiste s'est taillé une réputation de tribun sans concession plus que de rassembleur. Il tente de corriger cette image dans la perspective des primaires, auxquelles il n'exclut pas de participer.

A Marseille, après la plaidoirie assassine d'Arnaud Montebourg contre la fédération locale dirigée d'une main de fer par le clan Guérini, les langues ont du mal à se délier. Et la direction du PS semble peu pressée de remettre de l'ordre.

A une semaine de l'ouverture du dépôt des candidatures au PS, trois ″petits candidats″ tentent de se frayer un chemin entre Aubry, Hollande et Royal. Avant-gardiste, démineur ou stratège ?

Dans un contexte de crise, le candidat du Parti socialiste prend son bâton de pèlerin pour dénoncer la prédominance du système économique et financier sur le pouvoir politique.

Qui arrêtera l'ascension du nouveau ténor du PS ? Pas Chirac, qui lui doit la pire épreuve de sa carrière. Pas Hollande, ni même Fabius, qui fut un temps son parrain.

Après le courant Emmanuelli - Mélenchon, l'autre gauche du parti relève la tête. Montebourg - Dray - Peillon : un trio de choc qui vise les voix des nouveaux adhérents.

Après avoir fait trébucher Alain Juppé, le député parviendra-t-il à réaliser son rêve de "grand enfant" : envoyer le chef de l'Etat devant la Haute Cour de Justice ?.