Depuis le début des années 1980, les oeuvres de Jean-Luc Moulène ont été exposées, entre autres, au musée d'art moderne de la ville de Paris (1997), à la Galerie nationale du Jeu de paume (2005), au Carré d'art de Nîmes (2009). L'artiste est invité aux Etats-Unis, à la Fondation Dia. Bien que nourri de culture populaire américaine, rock, punk, cinéma underground, il dit n'avoir jamais eu de fascination pour l'Amérique, ni pour New York, où il s'est rendu pour la première fois afin de préparer l'exposition ″Opus+One″, en outsider.

A Rome, Jean-Luc Moulène investit La Villa Médicis et accomplit tout en dépit du "bon sens". Des tête-à-queue et des conflits plus que fertiles.

Jusqu'au 20 février 2017, au Centre Pompidou, à Paris, Jean-Luc Moulène propose un nouveau corpus de sculptures engageant corporalité et espace commun. Explications de l'artiste.

Le Centre Pompidou présente, jusqu'au 20 février 2017, non pas une rétrospective de l'oeuvre de Jean-Luc Moulène, notamment photographique, mais une trentaine de pièces inédites, axées sur son travail, plus récent, sur les objets. La technologie issue du design industriel, le recours à la théorie des ensembles associés à une réflexion sur la matière, la forme et la couleur mettent en lumière la complexité d'un univers à la fois ludique et déroutant.

Exposé au Centre George Pompidou avec une trentaine de nouvelles oeuvres, Jean-Luc Moulène met en scène un univers mécanique et perturbant.

Peu connu du grand public, cet artiste engagé connaît un succès croissant à l'international. Ses sculptures sont des objets hybrides, nés du mariage de formes et de matières improbables, fabriqués grâce à des imprimantes 3D. Des oeuvres dont émane une beauté pénétrante et définitivement étrange. L'art du XXIe siècle ?