"Indignés", "atterrés", "insolents", "insoumis", "décroissants", "Femen", "végans", etc. : les nouvelles appellations, politiques ou autres, affichent la couleur et le programme de leur rébellion, qui se veut par principe "radicale", "anti-système", rupture avec les consensus de toutes sortes dont profitent les puissants et les dominants de l'heure, les tenants des traditions reçues comme des vérités éternelles, les gardiens de multiples orthodoxies, tous les modérés qui se considèrent comme le camp du Bien, du Normal, du Juste...

Nous avons enquêté pendant trois mois au plus près de ces Français au bord de la sécession. Sommaire. "Gomora, à côté, c'est de la rigolade". Entre salafistes et "néo-évangéliques", la course au recrutement. Laïque en banlieue, un combat quotidien. En Moselle, la grande peur des "petits Blancs". Identitaires, anticapitalistes et localistes. Des sports sous surveillance. Sciences po, nouveau paradis des "intersectionnels" et des indigénistes.

Ils organisent des distributions alimentaires, se battent pour la justice sociale et ont ouvert un squat en plein coeur de Lyon. Si leurs méthodes rappellent celles de l'ultragauche, les jeunes militants du Bastion social ont le coeur très, très à droite. Depuis un an, ce groupuscule néofasciste investit les centres-villes pour prêcher la bonne parole, avec un mot d'ordre : "Les nôtres avant les autres !". Causette est partie à leur rencontre, incognito.

L'idée nationale est née avec les révolutions du XVIIe siècle, puis elle a embrasé le monde entier. Resurgirait-elle ?

Au nom d'une bataille culturelle contre l'islamisme politique, le Printemps républicain, mouvement né à gauche en 2016, multiplie les controverses souvent stériles. Enquête.