Membre convaincu du parti nazi dès 1923, aveuglément soutenu par son épouse Charlotte, Otto von Wächter a rapidement intégré l'élite hitlérienne, devenant notamment,  au début de la Seconde Guerre mondiale, gouverneur de Cracovie en Pologne, puis gouverneur du district de Galicie, dans l'ouest de l'Ukraine actuelle – deux territoires qui furent le théâtre de l'extermination des Juifs. En 1945, après la défaite du Reich, il parvient à fuir, se cache dans les Alpes autrichiennes avant de rejoindre Rome et le Vatican, qui abrite l'une des principales filières d'exfiltration des nazis vers l'Amérique du Sud. C'est là qu'il trouve la mort, en 1949, dans des circonstances. Comment a-t-il pu se soustraire à la justice, de quelles complicités a-t-il bénéficié ? A-t-il été réduit au silence ?Une passionnante enquête à rebondissements, une traque échevelée au cœur des archives et des souvenirs. Florent Georgesco, Le Monde.Traduit de l'anglais par Astrid von Busekist.

Une analyse des raisons et de la manière dont le régime nazi s'est pensé comme mythe moderne, plaçant cette idée au centre de ses pratiques politiques et sociales. ©Electre 2016

Histoire économique du IIIe Reich. L'auteur souligne le rôle des différentes crises économiques des années 1930 en Allemagne et de la crainte de l'émergence des Etats-Unis comme superpuissance dans le déclenchement précipité de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que la place de l'économie de guerre allemande dans la défaite du IIIe Reich. ©Electre 2016

En analysant les principaux problèmes posés par l'expérience nazie (le rôle du chef, la formation des élites, la conquête du pouvoir, la logique guerrière, la politique raciale...), cet ouvrage fournit une étude à jour sur la part respective tenue par Hitler et ses hommes d'un côté, et la part tenue par la structure pyramidale d'un Etat totalitaire de l'autre.

S'appuyant sur 40 entretiens familiaux et 142 interviews individuels, cette étude analyse les modes de transmission, au sein des familles allemandes, des images du passé national-socialiste. La mémoire culturelle, celle de l'enseignement et des discours officiels, s'oppose à la mémoire communicative ou émotionnelle, héritée de la famille et transmise sous forme de certitude.

Pour expliquer le destin de l'Europe et la psychologie si particulière du dictateur, Thomas Weber revient sur l'histoire du soldat Hitler pendant la Première Guerre mondiale et invalide quelques idées reçues sur les aptitudes et la personnalité du Führer.