Inauguré au milieu du XIXe siècle par Henry David Thoreau, le nature writing, forme littéraire à la fois autobiographique, poétique, politique... dont la nature est le personnage principal, bénéficie d'un regain d'intérêt auprès des lecteurs français. Peut-être parce que cette nature, qu'Emerson et les transcendalistes considéraient comme le miroir de l'homme et sa voie d'accès vers le sublime, n'a jamais été autant en danger ?

La nature writing, véritable institution aux Etats-Unis, avec Thoreau, Abbey ou Bass, avait du mal à traverser l'Atlantique. Depuis trois ans, un jeune éditeur français, Olivier Gallmeister, nous fait découvrir cette littérature célébrant les grands espaces.