Cette militante écologiste mène un combat acharné contre les atteintes à la biodiversité marine. Elle a réussi en 2016 à faire interdire la pêche profonde par l'Union européenne.

Claire Nouvian a d'abord été documentariste animalière avant de fonder l'association Bloom pour la préservation des océans. Voyant que la pédagogie ne suffisait pas, elle est passée au rapport de force, au combat politique. Car, pour elle, en matière d'environnement, la catastrophe est déjà là.

Figure engagée de l’écologie politique, Claire Nouvian est présidente de Bloom, une ONG qu’elle a fondée en 2005 pour sensibiliser à la protection des milieux marins. Son combat gagné en 2016 contre le chalutage en eaux profondes dans les eaux de l’Union européenne lui a valu d’être, en juin 2018, l’une des six lauréats (un par continent) du prix Goldman, une des plus hautes distinctions internationales pour la défense de l’environnement.

Déterminée, Claire Nouvian a pris la défense des océans. Avec la science comme alliée, son association Bloom en guise de cheval de Troie, l'ancienne journaliste lance ses batailles... et les gagne !

Militante pour les océans, lauréate du prix Goldman en 2018 (équivalent du Nobel de l'écologie), Claire Nouvian a fondé en 2004 l'ONG Bloom, qui oeuvre à la préservation de la biodiversité, des habitats marins et du climat en inventant un lien durable et respectueux du vivant entre les humains et la mer.

Elle partage un point commun avec les énormes bateaux industriels qu’elle combat : c’est une machine de guerre ! Mais qui est mue par un émerveillement sans faille pour les fonds marins et leurs habitants. Une sensibilité rationnelle transformée en pugnacité lorsqu’elle s’attaque, en tant que directrice de l’ONG Bloom, aux lobbys de la pêche industrielle et à la corruption qui gangrènent notamment l’Union européenne, au détriment des pêcheurs artisans et de tout le vivant.