Quel bordel ! Empêtrés dans leur crise, les Européens n'ont pas eu le temps de s'en apercevoir mais les Etats-Unis vont mal. Aussi mal et peut-être même plus mal qu'eux. Miné de l'intérieur par la paralysie de son gouvernement, l'angoisse suscitée par la ″Grande Récession″ et les doutes sur sa destinée, l'allié américain, sûr de lui et conquérant, n'est plus que l'ombre de lui même. Les dernières cérémonies du 11 Septembre l'ont montré : dix années plus tard, le pays à la bannière étoilée ne s'est toujours pas remis de ce choc terrible et reste en proie à un stress sécuritaire très fort.

Alors que s'ouvre le procès du coauteur présumé des attentats de Boston, ses groupies et admirateurs se déchaînent sur les réseaux sociaux. Les théories du complot s'y mêlent à une étrange fascination.

Fiasco égyptien, rétropédalage syrien, couverture santé qui cafouille sur fond d'images de vacances chic... En pleine crise, le Président a beaucoup perdu de son aura auprès des Américains ces dernières années.

Même si le Congrès avance dans l'examen du projet d'Obama, l'opinion publique reste sceptique et rejette le principe de solidarité.

Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, la France est à la mode. Les films, les livres et les articles se multiplient et tentent de décortiquer notre art de vivre, nos particularismes, pour les railler ou pour les admirer.

En décidant de renforcer la présence américaine en Afghanistan, le locataire de la Maison-Blanche a déçu les électeurs qui ont placé des espoirs démesurés en lui.

Un an après son élection, le locataire de la Maison-Blanche a bien du mal à tenir ses promesses. La faute en revient au fonctionnement des institutions et à un Congrès récalcitrant, estime l'écrivaine Anna Quindlen.

Manifestations, grèves, blocages... La mobilisation de défense des droits syndicaux dans cet Etat du Middle West s'étend au reste du pays.

Le scandale Strauss-Kahn a permis une nouvelle fois de le vérifier : les médias américains ne connaissent décidément rien à la société française. Parole de patron de presse.

Pour un Américain sur cinq, la main invisible qui contrôle l'économie est celle de Dieu. La question divise les chercheurs.

Président gay, seins nus, avions lubriques : la presse magazine américaine fait de la surenchère pour renouer avec le succès.

Les apparitions de plus en plus fréquentes de la femme du président à la télévision commencent à susciter des critiques, y compris chez les démocrates.