12 juillet 1998, le jour de gloire footballistique est enfin arrivé. Ce soir d'été, l'équipe de France bat le Brésil en finale de la coupe du monde. Au coup de sifflet final, une marée humaine envahit les Champs-Elysées pour célébrer l'exploit des Bleus. Toute la nation se rassemble autour d'une équipe black-blanc-beur. Quitte à occulter les accidents de la nuit et gommer les fractures du pays. Une joie éphémère et insouciante dans cette France d'avant "Charlie" et le Bataclan, d'avant le FN au second tour de la présidentielle. Une nuit qui n'a que vingt ans mais paraît si lointaine.

Depuis qu'on a fait croire à la France qu'elle avait gagné la guerre, elle est la dernière des anciennes grandes puissances européennes à feindre de croire que son déclin n'est pas totalement achevé, explique l'écrivain argentin installé à Paris.

Contrairement à une idée reçue, les survivants de la destruction des Juifs d'Europe voulaient s'exprimer au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Mais, en tant que tels, ils n'avaient guère d'espace dans le débat public. Comme l'a établi ma soeur Annette Wieviorka, ce n'est pas que leur expérience était indicible : c'est que la société ne souhaitait pas les entendre.

Zineb El Rhazoui, journaliste française d’origine marocaine et chroniqueuse au magazine satirique “Charlie Hebdo”, fustige ses “anciens alliés”, les “soi-disant humanistes”.

Emmanuel Macron retourne le 6 décembre 2017 à Alger où il avait évoqué en février 2017 "la colonisation, crime contre l'humanité". Le débat fait toujours rage en France.

En ce jour jazz, l'orchestre du régiment noir américain, le 369e d'Infanterie, appelé à se couvrir de gloire à partir d'avril dans les tranchées sous le nom des Hellfighters, donna son premier concert français sous la direction de son chef, le lieutenant James Reese Europe au théâtre Graslin de Nantes.

L'écrivain et essayiste fait la chasse aux idées reçues qui polluent notre appréhension de l'Asie.

Les récentes convocations par la police des figures de la France insoumise Mathilde Panot et Rima Hassan relancent les débats sur l'équilibre entre liberté d'expression et lutte contre l'apologie du terrorisme. Décryptage avec le juriste spécialiste du droit des libertés Nicolas Hervieu.