Le pays n'a pas le moral. Médias et classe politique nourrissent la déprime ambiante. Pourtant, le tableau n'est pas si noir et la société va plutôt mieux qu'avant, affirme The Economist.

Le livre d'Eric Zemmour a suscité une flambée de réactions dans le monde anglo-saxon. Les commentateurs soulignent surtout la pauvreté de l'analyse.

La fin du monde n'a pas eu lieu. C'est bien la preuve qu'ils ont eu raison. Dans l'est des Midlands, les habitants sont plus que jamais convaincus d'avoir fait le bon choix, il y a un an, en votant pour la sortie de l'Union européenne. Peu importe que les négociations aient à peine commencé et que les effets du "Leave" ne soient pas encore perceptibles, ces Britanniques restent hantés par le sentiment de déclin, la mondialisation et l'immigration. Ils le rediront en donnant leur voix à Theresa May, lors des législatives du 8 juin 2017.

Usé par neuf années de gouvernement, affaibli par son engagement en Irak, ébranlé par une succession de scandales, contesté au sein de son propre parti, le Premier ministre britannique vient d'essuyer un cuisant revers lors des élections locales, où ses adversaires conservateurs ont receuilli 40% des suffrages.

Elle la joue discrète, économe, middle class. Et les Anglais aiment ça. Les années fric l'avaient ringardisée. En ces temps de récession, the Queen redevient furieusement fashion.