Violations du droit humanitaire et des lois internationales, détention non contrôlée d'armes de destruction massive, usage de la violence contre des populations civiles à des fins politiques... Tel-Aviv remplit tous ces critères.

Après la dernière fusillade en plein coeur de Tel-Aviv, qui alimente encore le cycle attentat-représailles, la majorité des Israéliens ne se posent plus de question sur les raisons de la guerre : ils l'acceptent et soutiennent Sharon.

L'Intifada et le terrorisme ont fini de faire basculer à droite une opinion publique déjà heurtée par l'exigence d'un "droit au retour" pour les réfugiés palestiniens.

Les appels en faveur d'une politique de rechange au "tout répressif" du Premier ministre actuel se multiplient.

Alors que la diplomatie internationale piétine, les dirigeants israéliens entendent poursuivre leurs objectifs "sans limite de temps". Mais des voix commencent à s'élever, y compris parmi les militaires, pour critiquer la stratégie suivie et réclamer un cessez-le-feu.

Tandis que le Premier ministre continue à préparer la vaste opération militaire destinée à envahir et "nettoyer" une partie de la Cisjordanie, le camp de la paix commence à se réorganiser.

60 % des Israéliens s'affirment favorables à l'évacuation des colons en cas d'accord de paix, et 60 % soutiennent Sharon, qui refuse tout démantèlement.