1.981 dollars, le record atteint par l'once d'or le 28 juillet en Asie.

Le métal jaune a la réputation d'être la valeur refuge par excellence, entièrement décorrélée des marchés. Pourtant, l'once a connu un comportement assez similaire aux Bourses ces six derniers mois. Une tendance qui est loin d'être neuve et témoigne du succès des "trackers" aurifères

En 2018, les achats du métal précieux par les instituts monétaires ont bondi de 74%, au plus haut depuis quarante ans. L'or leur permet de diversifier leurs réserves de change. Et de réduire leur dépendance au dollar de Trump...

Lumière, en novembre 2010 sur la valeur refuge que représente l'or dans le monde, métal ayant vu son prix s'envoler de plus de 70% depuis le début de l'année 2010, et sur la hausse d'activité qu'il génère pour les entreprises françaises actives sur le marché via la reprise d'or ou les placements financiers. Pour l'heure, les prix devraient rester élevés mais le placement étant risqué, il convient d'agir avec modération.

L'extrême volatilité des cours boursiers conjuguée aux incertitudes économiques relancent la course à l'or, tendance qui pourrait durer. Début mars 2016, l'once d'or a dépassé les 1230 dollars. Encore loin des sommets de 2011 (1900 dollars l'once), le cours a grimpé de 16,4% depuis janvier 2016, après des chutes successives. Un retour en grâce qui rappelle la valeur toujours refuge de l'or physique. De même, la probabilité de voir le métal tomber sous la barre des 1000 dollars reste faible.