L'artiste revisite dans un livre et une exposition le chef-d'oeuvre du fantasque Raymond Roussel et fournit les clés de son univers énigmatique.

L'artiste aux colliers de verre s'offre une rétrospective mid-career au Centre Georges Pompidou. L'occasion d'élucider une oeuvre parfois critiquée mais séduisante et labile, travaillée par l'absence et la métamorphose.

De lui, on connaît surtout ses perles de verre, ses fantaisies baroques et monumentales. Moins son travail sur le soufre ou la cire. Le Centre Pompidou révèle les secrets d'un artiste singulier.

Depuis ses premières expositions au début des années 90, Jean-Michel Othoniel ne cesse de construire à travers ses oeuvres des histoires, souvent métamorphiques, irrationnelles, "baroques".

L'artiste installe ses folies de verre à la Fondation Cartier à Paris. Son décor entre bonbonnière et mausolée joue sur le désir et la frustration, l'illusion et la désillusion.

Depuis plus d'une dizaine d'années, Jean-Michel Othoniel travaille avec les plus grands maîtres de Murano. A la veille de la grande rétrospective que lui consacre le Centre Pompidou, visite de l'atelier vénitien où l'artiste français élabore ses créations de verre dans le plus grand secret.