Depuis 1977, le Geipan, une cellule du Cnes mondialement reconnue, travaille sur les phénomènes aérospatiaux étranges. Et trouve (ou pas) des explications aux centaines d'observations enregistrées.

Notre conception du monde n’a cessé d’être bouleversée, depuis le XVe siècle, par des révolutions scientifiques qui ont ébranlé les dogmes. De l’héliocentrisme à la relativité générale, cela a engendré des affrontements mémorables. Les anciens s’arc-boutèrent, selon les époques, sur l’idée d’une Terre au centre du monde, composée de masses rocheuses immobiles, et d’un Univers fini. Les nouveaux défendirent contre vents et marées des idées audacieuses : la révolution de la Terre autour du Soleil, la dérive des continents, l’expansion de l’Univers. Sommaire. Copernic trouve sa place au Soleil.

En 2014, un étrange objet explosait dans l'atmosphère terrestre. Trois ans plus tard, un corps interstellaire était, pour la première fois, observé traversant le système solaire. Avi Loeb, professeur à Harvard et astrophysicien de renom, affirme que ces deux anomalies pourraient bien être des vaisseaux extraterrestres. Depuis, il est devenu le héros des ufologues et le paria de la communauté scientifique. Qui a raison ?

Depuis plus de 45 ans, Gilles Munsch traque avec rigueur les "phénomènes aérospatiaux non identifiés", ou PAN. Une passion née à la lecture de "Ciel & espace", qui l'a mené à intégrer l'équipe du Geipan, chargée d'enquêter sur ces intrigantes manifestations lumineuses.