« Last chance Gas » (dernière station-service avant le désert) : telle est l'enseigne, dans le deuxième parc de Disneyland Paris, voué au cinéma, d'une pompe à essence modèle sixties. Et si le sémillant président, Philippe Gas, dont le sourire est aussi éclatant que sa communication efficace, était la dernière chance pour le fameux parc, qui fête ses 20 ans le 12 avril 2012, d'ajouter le succès financier au triomphe populaire ? Le second est consacré, le premier est incertain.

Il était une fois le merveilleux monde des loisirs, version Disney. Née dans l'Amérique libérale des années 1960, l'utopie des grands parcs d'attractions touche la France au début des années 1980 et se propage à la vitesse d'une épidémie de grippe. Les banques prêtent des millions, les entreprises de BTP se frottent les mains, les collectivités s'engagent... Quelle que soit leur formation politique, tous les élus y voient alors une formidable occasion de créer de l'emploi et de développer un secteur en plein essor, celui du temps libre.

Loin de la morosité ambiante, Mickey, Astérix et consorts ont connu une très bonne année 2008. Voici leurs recettes