Deux brillants étudiants amoureux ont été condamnés pour un meurtre violent dans les années 1980. Elle a plaidé coupable du meurtre de ses parents. Il a nié. Qu'est-il advenu d'eux après des années de prison.

Ce récit d'une effroyable fatalité - l'un des plus connus et des plus commentés du répertoire antique - met en scène deux des plus grands tabous de la civilisation : le parricide et l'inceste.

Le monothéisme est une névrose collective fondée sur le meurtre originel du père de la « horde primitive ». En niant la judéité de Moïse, Freud procède à un second meurtre du père. Le troisième vise Freud lui-même.

En 1933, à Paris, Violette Nozière, âgée de 18 ans, empoisonne son père. Arrêtée, elle explique l'avoir tué parce qu'il entretenait avec elle des relations incestueuses depuis qu'elle avait douze ans. Cet article revisite l'une des affaires judiciaires les plus célèbres de l'entre-deux-guerres, à partir de cette question de l'inceste : comment la société de l'époque a-t-elle traité l'hypothèse d'une jeune fille violée par son père ?

Les meilleures écoles, les plus beaux vêtements, L, 17 ans, vivait avec son père le journaliste Bernard Mazières place Saint-Sulpice. C'est là, dans le huis clos de leur appartement, que s'est noué le drame entre l'adolescent et son géniteur, retrouvé mort le crâne fracassé.