En chute libre dans les sondages, on la disait prête à se rallier à DSK. ″Equidistante de Martine et François″, elle bat à nouveau la campagne avec la certitude que ″le lien particulier″ noué avec les Français en 2007 lui garantit cette fois-ci la victoire.

A deux semaines du dépôt des candidatures, les prétendants à l'investiture socialiste cherchent la ℗sortie du tout nucléaire®... Et le moyen de s'attirer le soutien des écologistes.

Lors d'une émission télévisée, sa fille, Tristane Banon, avait accusé Dominique Strauss-Kahn d'avoir tenté de l'agresser sexuellement ... Difficile à gérer quand on est aussi, comme Anne Mansouret, membre du Parti socialiste. Rencontre.

A six mois des régionales le débat, au sein de l'opposition, est dominé par la rivalité entre les Verts et le PS. Les amis de Cohn-Bendit espèrent confirmer leur performance des européennes et faire ainsi la démonstration qu'ils peuvent, un jour, ravir aux socialistes le leadership de la gauche.

Si elle n'est pas au second tour de la primaire, qui choisir ? Son ex-compagnon ou sa rivale du congrès de Reims.

L'ancien Premier ministre considère que le député de Corrèze l'a piégé en 2005, lors de la bataille du traité constitutionnel européen. Pour régler ses comptes, il soutient aujourd'hui Aubry avec la ferveur d'un nouveau converti !

A la droite du parti, Valls. A sa gauche, Montebourg. Candidats à la primaire, ils défient les favoris et se livrent à un duel musclé.

La désignation du candidat socialiste ? Une confrontation tout en retenue où les attaques, pour être efficaces, devraient demeurer furtives. Rappel des règles.

En 1980, à sept mois de la présidentielle, le champion de la deuxième gauche croyait que, dans son bras de fer avec Mitterrand, la force de l'opinion serait décisive. Mais la loi du parti a fait la différence.

Plus que la proposition de Nicolas Sarkozy, c'est l'évidence de la dette qui oblige les candidats à la primaire à revoir leur copie. Seule certitude avant le rassemblement de La Rochelle : le projet socialiste a du plomb dans l'aile.

En 2006, les principaux éléphants du PS voulaient sa peau. Au final, c'est pourtant elle qui a eu la leur, au terme d'une des compétitions les plus «trash» qu'ait jamais connue la tribu socialiste.

Faire campagne, c'est ce qu'il aime. Là où d'autres ne font que leur devoir, François Hollande ne cache pas son plaisir. Celui d'un vrai pro de la politique qui, à force d'obstination, voit désormais son rêve à portée de main.