La question divise la gauche et l'extrême gauche depuis la libération de nombreux dirigeant d'Ennahdha...

L'une des plus grandes figures du mouvement progressiste tunisien s'est éteinte le 28 septembre 2008 à Tunis, à l'âge de 92 ans

Alors que Ben Ali n'avait jusqu'à présent aucun concurrent crédible, la très probable candidature de l'opposant le plus respecté sur la scène politique donne un nouveau relief au scrutin de 2009

Aux élections du 23 octobre 2011, ils risquent de faire un tabac.

Privés de moyens et d'assise populaire, intégrés à la mouvance présidentielle ou marginalisés, les partis politiques, toutes tendances confondues, ne semblent guère en mesure d'inquiéter le tout-puissant RCD, qui appelle déjà le chef de l'Etat à briguer un sixième mandat en 2014.

Face à la dégradation brutale de la situation sécuritaire et à un possible report de l'élection de l'Assemblée constituante, le Premier ministre de la transition invite les citoyens à ne pas céder aux provocations. Et appelle les partis politiques à assumer leurs responsabilités. Mais ces derniers, en particulier les nouveaux venus, sont trop souvent guidés par l'opportunisme.

Il a créé, le 9 mars 2011, Al-Mustakbal (″le Parti de l'avenir″), une formation centriste libérale. Opposé à une Constituante en Tunisie, il propose plutôt un référendum et des élections générales

Tirant les leçons de leur déroute électorale, les partis de l'opposition se sont regroupés en trois blocs. Mais pour se poser en alternative à la troïka au pouvoir, ils devront se rassembler sous une seule bannière, ce qui est loin d'être acquis.

Le 23 octobre 2011, en Tunisie, le parti islamiste Ennahda est arrivé en tête des premières élections libres depuis la chute de Ben Ali. Reportage dans le village de Salakta.

Moins d'un an après sa victoire aux élections, le parti au pouvoir est le théâtre d'une impitoyable guerre de clans qui a tourné à l'avantage de Hafedh Caïd Essebsi, le fils du président, et abouti à la marginalisation de Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement. Récit.

Le peuple tunisien est fier de « sa » révolution. Ce sentiment de dignité collective devait pouvoir se traduire démocratiquement. C'était l'enjeu de la première élection libre, celle de l'Assemblée constituante du 23 octobre 2011 qui a vu la victoire du parti Ennahda. Après l'enthousiasme généré par l'élan démocratique tunisien, les résultats électoraux n'ont pas manqué de déchaîner des commentaires hasardeux.