Comme le pays, la culture libanaise est sortie de la guerre civile en ruine. Artistes et écrivains ne baissent pourtant pas les bras. Au contraire, ils puisent dans les traumatismes de l'histoire récente les raisons d'innover. Les créatrices, elles, se donnent la liberté d'expression que le poids croissant des religions voudrait leur nier.

Durement éprouvé par la guerre qui sévit de 1975 à 1990, le patrimoine libanais a encore plus souffert, et souffre toujours, de l'abandon et du pillage qui vide peu à peu le pays de ses richesses et de sa mémoire. Peu de sites ont eu la chance, comme Tyr, d'être inscrits sur la liste du patrimoine mondial et de bénéficier de l'intervention d'instances internationales.