Avec deux milliards de baptisés, les Chrétiens représentent la première religion du monde. Différentes dans les rites comme dans l'interprétation des Evangiles, les Eglises forment des communautés très contrastées.

Depuis le IXe siècle, suspendue au manteau ou au bourdon des pèlerins, elle représente le symbole de la dévotion rendue à un apôtre dont la dépouille se trouverait à Compostelle, en Galice.

Jeunes ou vieux, bigots ou non, des milliers de Français ont fait le voyage, la semaine dernière, pour rendre hommage à Jean-Paul II.

Si les pèlerinages connaissent un large regain d'intérêt, cela ne signifie pas pour autant un retour à une pratique religieuse encadrée par l'institution. Car le pèlerin part sur la route comme à l'aventure, à la recherche d'une expérience d'abord personnelle. Le sentiment de renouer avec les générations du passé est indissociable d'une quête de soi qui se méfie de toute affiliation étroite à la croyance et aux pratiques instituées.