Après la déferlante ″Océans″, le cinéaste, à 70 ans, livre un film sur l'Indochine et en prépare un autre sur la piraterie.

Comment approcher la nature au plus près ? Rencontre avec un réalisateur qui veut "transformer le spectateur en animal parmi les animaux".

Opéra sous-marin, Océans a fait plonger plus de 2,8 millions de spectateurs. DVD oblige, ce n'est pas fini. Rencontre avec Jacques Perrin et François Sarano, plongeur, ancien de l'équipe de Cousteau et coscénariste du film.

Océans, le deuxième long métrage signé par Jacques Perrin, est, comme Le Peuple migrateur (2001), coréalisé avec Jacques Cluzaud. En termes aussi bien techniques qu'artistiques, c'est une réussite majeure qui, plutôt que documentaire animalier, devrait être qualifié de ballet aquatique ou d'opéra sauvage.

"Le Peuple migrateur", de Jacques Perrin, Jacques Cluzaud et Michel Debats, sort en décembre après trois ans de prises de vues et près de 300 heures de films.

Acteur, producteur, réalisateur... Cet homme a vécu mille vies. A l'occasion de la sortie des "Saisons", ode à cette nature qu'il aime tant, il a plongé dans le flot de ses souvenirs, où se croisent Marcel Carné, John Wayne, Jacques Demy, Costa-Gouras ou Salvador Allende. Un voyage passionnant au coeur du cinéma et de l'histoire.

Jacques Perrin, 68 ans, est acteur et producteur de cinéma. En 1989, il produit Le Peuple singe, son premier long-métrage mettant en scène les animaux. En 1997, il reçoit le César du meilleur producteur pour le film Microcosmos, le peuple de l'herbe. Quatre ans plus tard, Le Peuple migrateur connaît un succès international.

Pendant quatre ans, Jacques Perrin a nagé avec les thons en chasse et les requins blancs, assisté aux combats de crabes et aux danses de pieuvres. Océans est un chant d'amour à la mer, mais aussi un cri d'alarme.

Une balade en forêt, ça vous tente ? Voilà ce à quoi nous invite Jacques Perrin (et son coréalisateur Jacques Cluzaud) dans "Les Saisons". Un documentaire splendide, en forme d'ode à la nature.