La France sortit victorieuse, le 8 février 1807, de la bataille d'Eylau, en Pologne, mais au prix de 20.000 hommes hors de combat. Une évocation des faits et des morts.

En 1982, à la fin de la guerre des Malouines, l'officier Cardozo est chargé d'enterrer anonymement les soldats argentins morts sur le champ de bataille dans le cimetière Darwin. La dictature laisse dans l'ombre la mémoire de cette défaite mais, trente ans plus tard, des médecins spécialisés en anthropologie médicolégale entreprennent d'identifier ces hommes dont le destin est retracé. ©Electre 2023

A partir d'un monument aux morts, l'auteur retrace la vie de 37 soldats de la Première Guerre mondiale, qui habitaient le village d'Auriat (Creuse).

Une enquête sur les 18 poilus, morts pour la France, dont la photographie est reprise sur un vitrail commémoratif de l'église de Préaux-du-Perche. A partir d'archives familiales et militaires, retrace la vie de chacun, ainsi que leur parcours et les conditions de leur mort pendant la Première Guerre mondiale.

Ces contributions d'historiens envisagent la question de la mort des combattants de la Première Guerre mondiale selon différents points de vue : celui des institutions (prise en charge, dénombrement des décès, transport des corps, etc.), des familles, de la vie religieuse, de la représentation dans l'art ou dans la presse de ces événements traumatisants. ©Electre 2016

L'historienne raconte l'organisation en 1918 par les autorités françaises de l'exhumation et la réinhumation des corps de poilus enterrés à la hâte sur les champs de bataille, l'épreuve pour les familles et la manière dont certains ont tiré profit de la situation. ©Electre 2016

Des dizaines de millions d'Européens, des millions de Français ont été précipités dans la douleur de la perte entre 1914 et 1918. L'ouvrage tente de comprendre le deuil, la dimension intime de la perte. Présente cinq récits de vies endeuillées illustrant par exemple la spécificité du travail de deuil lié à cette guerre : des milliers de disparus, des morts sans sépulture...

Quatre millions de morts, allemands et français, durant la guerre de 14-18. Une Europe dévastée, deux nations exsangues. Qui est responsable de ces tueries, de ces massacres ? Mettre en cause l'aveuglement et l'incompétence des généraux fut longtemps hors de question. C'était mettre en doute l'honneur et la crédibilité de l'armée, la légitimité même de la République. Quand la voix de Clemenceau s'élevait, on criait à la trahison. En 1914, Gamelin ordonne l'offensive : 250 000 morts en deux mois. Nivelle n'encourt aucune sanction après l'échec du Chemin des Dames?S'appuyant sur des archives et des témoignages inédits, Pierre Miquel analyse l'engrenage effrayant de l'obstination des gouvernements, des stupidités stratégiques et de l'inévitable boucherie, dans un ouvrage saisissant qui nous fait comprendre le mécanisme de l'horreur en uniforme.