La production est en chute libre depuis que des groupes armés bloquent les installations pétrolières pour défendre des revendications politiques régionales.

Principale source de revenus de l'Etat, l'or noir est plus que jamais au coeur de la guerre sans merci que se livrent les différentes factions qui se disputent le pouvoir.

L'Egypte se mobilise en faveur d'une intervention militaire, au risque de s'enliser dans le bourbier libyen. D'autres choix sont possibles, souligne "Al-Monitor". L'Etat islamique n'est pas nécessairement en passe de contrôler le pays, estime "Foreign Policy". Et encore moins de mettre la main sur sa production pétrolière.

Entre 2010 et 2016, la production de brut libyen a été divisée par cinq, passant d'environ 1,5 million de barils par jour à 300 000 b/j.

La communauté internationale appuie la formation d'un gouvernement d'union pour contrer Daech, qui lorgne sur l'or noir. Pour la population, c'est le seul espoir de sortir du chaos.

1969 : la France n'a pas de pétrole, mais elle a des avions de chasse. A l'inverse de la Libye de Mouammar Kadhafi... Cet échange de bons procédés n'est pas du goût des Etats-Unis ni d'Israël - un autre client, frappé d'embargo celui-là, et encore sous le choc de la guerre des Six-jours... Un imbroglio qui sent la poudre !

Après avoir proclamé l'autonomie de la Cyrénaïque, Ibrahim el-Jadhran continue de bloquer les cinq ports pétroliers de la région. Au grand dam d'un pouvoir central totalement dépassé par les événements.

Un chef de milice ambitieux, des factions politiques rivales, des intermédiaires sulfureux, un pouvoir central impuissant... Enquête sur les protagonistes du mauvais feuilleton qui s'est dénoué au large de Chypre au mois de mars 2014.