Le président de la Philharmonie de Paris fait le point, quelques mois seulement après l'ouverture de la salle. Et lève certaines interrogations.

Après des années d'atermoiements, la grande salle parisienne dévolue à la musique classique ouvre enfin à la Villette. Mais ce joyau architectural soulève nombre d'interrogations sur son rôle, sa programmation, son coût.

La Philharmonie de Paris consacre sa première exposition à la carrière de la pop star caméléon. Arrêt sur trois mutations.

La Philharmonie de Paris a été inaugurée le 14 janvier 2015 en l'absence notable de son architecte en chef Jean Nouvel. Ce dernier déplore l'ouverture qu'il estime prématurée du lieu inachevé sur le plan architectural et technique, tout en se dédouanant du retard accumulé et du dépassement budgétaire. La controverse n'enlève rien à la grande réussite de la Philharmonie : sa salle de concert inédite.

Le 14 janvier 2015 sera inaugurée à Paris, porte de Pantin, la Philharmonie 1, création des Ateliers Jean Nouvel et pièce maîtresse de la Philharmonie de Paris. Jouxtant la Cité de la musique, qui devient la Philharmonie 2, cette institution remplace la salle Pleyel et abrite l'Orchestre de Paris et d'autres formations associées, dont l'Orchestre de chambre de Paris et l'Orchestre national d'Ile-de-France.

Après des débuts triomphaux à Londres il y a deux ans, l'expo David Bowie Is poursuit son tour du monde à Paris dans le prestigieux cadre de la Philharmonie. Plus qu'une rétrospective : un fulgurant résumé de la pop-music, de la pop-culture.

Il a fait cogiter, danser et fantasmer leurs auteurs. Au moment où une monumentale expo célèbre la vie et l'oeuvre de David Bowie, cinq livres mettent en lumière le caractère hors norme de sa trajectoire artistique.

Inaugurée le 14 janvier dernier dans le quartier de La Villette, la nouvelle Philharmonie de Paris fut présentée comme un équipement culturel d'envergure, tel que la capitale n'en avait pas connu depuis des lustres. Enfin, nous allions bénéficier d'une salle de concert « digne de ce nom », capable, en outre, d'attirer au répertoire classique un public plus jeune, plus diversifié... comprenez moins « bourgeois des beaux quartiers ».

A la Philharmonie de Paris, "Le Mythe de Beethoven" témoigne de l'aura universelle du compositeur. Résumé en trois portraits.

Paris et Lyon inaugurent ces jours-ci deux bâtiments phares des années 2000 : la Philharmonie et le Musée des confluences. Deux projets emblématiques tant pour leur architecture que pour l'explosion considérable de leurs budgets