Propriétaire terrien fortuné, membre de l'Association belge de Photographie, Raphaël de Sélys Longchamps (1841-1911) est une figure exemplaire de la pratique photographique en amateur pendant le dernier quart du XIXeme siècle. Il profitait de ses longs temps de loisir pour s'adonner à sa passion. Portraits, scènes de genre, paysages nous font ainsi découvrir la chronique d'une grande famille de la région de Liège.

Fabricant de draps militaires et d'administrations installé sous la firme Pirenne Frères rue des Vieillards (actuelle rue des Alliés) à Verviers, Jules Emile Pirenne fut aussi un des premiers photographes amateurs de sa ville. Cet ouvrage reproduit quelque 170 vues du "vieux Verviers" réalisées par le photographe entre 1887 et 1914 ; beaucoup témoignent d'un talent artistique indéniable, toutes sont des documents. L'album de photographies est complété par le Livre de Famille Pirenne-Fettweis qu'Emile Pirenne avait rédigé à l'intention de ses enfants de 1876 à 1919. Ce manuscrit, sous forme d'un journal intime, nous éclaire surla vie et la personnalité de son auteur. Il est un témoignage étonnant des joies et des tourments d'un industriel verviétois fortuné à la fin du XIXe siècle. Il nous fait voir, de l'intérieur, quelle importance considérable pouvait avoir l'influence de la religion sur l'éducation des enfants et quelquefois sur la gestion d'une entreprise, quelles étaient à l'époque les valeurs morales dans les milieux bourgeois, quelles pouvaient être les préoccupations d'un père de famille nombreuse voué au veuvage et à la bonne marche de ses affaires. (Quatrième de couverture)

Georges THIRY (1903 à Welkenraedt – 1994 à Ethe-Virton) est un photographe liégeois autodidacte, grand ami des surréalistes et ayant fait l’objet en 2001 d’une rétrospective au Musée de la Photographie à Charleroi. Georges Thiry a réalisé entre autres des photos de ses confidentes et amies prostituées. “Georges Thiry apparaît comme un phénomène dans le monde de la photographie en Belgique; un cas à part, hors norme. Première rétrospective de son oeuvre, l’exposition présentée [en 2001] au Musée propose un choix de près de 400 photographies. Une véritable redécouverte, car pour la première fois tous les aspects de son travail photographique seront exposés. Il y a des portraits d’artistes ou écrivains: Broodthaers, Magritte, Dotremont, Mariën, Bellmer, Tzara ou Ponge et de prostituées ou de gens de la rue…”

Originaire de Stavelot, après des études à l’ESA Saint-Luc Liège il y a pas mal d’années déjà, puis à l’ERG à Bruxelles, Damien Caumiant a pas mal roulé sa bosse jusqu’aux abords de la quarantaine, fait des piges, travaillé pour plusieurs journaux, essentiellement en Belgique francophone. Assez peu exposé et assez peu publié en dehors de cela. Il a, depuis une dizaine d’années, fait autant de voyages qu’il pouvait; il continue, et est d’ailleurs difficilement joignable pour l’instant; il se réinstalle ces temps-ci en Belgique, après des séjours prolongés en Corse... La pratique de Damien Caumiant s’articule autour de l’idée du déplacement, de l’exploration du territoire et de l’espace; elle est avant tout liée au sens d’un profond dépaysement et d’un questionnement itinérant, plus ou moins rêveur, dans la lignée des photographes (Philippe Herbet en tête) qu’il fréquente ou dont, avec prudence et modestie, il admire le travail. https://www.damiencaumiant.eu

Recueil de photographies prises entre 2016 et 2018 sur les sites des anciennes sidérurgies Cockerill, à Seraing, à Flémalle et à Ougrée. Dominés par les teintes rouges avec lesquelles viennent contraster les bleus aux accents de cyan, ces clichés soulignent l'abandon de l'ex-bassin sidérurgique dont ils mettent en lumière les ruines et la désolation.

 Carolina, mon épouse, est née à Valdivia, au Chili. Je suis Belge. Et nous avons eu ensemble trois magnifiques petites filles. Anna, Clara, et Elena. Ce 2 septembre 2014, nous partons tous les cinq pour un voyage d'un an au-delà des Andes, pour rencontrer la famille de Carolina, restée sur place, pour montrer à nos filles le Chili, leur demi-pays, pour découvrir ces gens qu'elles ne connaissent que par les récits, pour voir et regarder cette contrée lovée entre Pacifique et Cordillère, parsemée de volcans, de lagunes, tiraillée entre déserts et glaciers, nourrie par les histoires de leur mère et de leurs grands-parents... Né en 1978 à Bruxelles, photographe indépendant, amoureux du grain du film argentique, graphiste à ses heures de labeur, amateur de reportages au long cours et autres documentaires au grand air, Simon Vansteenwinckel est ouvert à l'Aventure, fermé le week-end et jours fériés. .