Des orchidées incapables de fixer le carbone par photosynthèse sont alimentées par des champignons qui eux-mêmes tirent leur carbone d'arbres avec lesquels ils vivent en symbiose.

Comme tous les êtres vivants, les plantes respirent. Mais leur particularité, contrairement aux animaux, aux champignons et aux bactéries, est de pouvoir réaliser la photosynthèse, un processus à l'opposé de la respiration et qui libère de l'oxygène.

Sans photosynthèse, pas d'oxygène sur terre. Seul mécanisme physiologique capable d'assurer le renouvellement de ce gaz, la photosynthèse est présente sur tout le Globe. Chez les arbres et les plantes vertes, les algues... et les cyanobactéries qui pullulent dans l'océan.

En recueillant le rayonnement du Soleil, il est possible de synthétiser des carburants à partir d'eau et de dioxyde de carbone. Les rendements de ces procédés de photosynthèse artificielle s'améliorent peu à peu.

A l'exception de quelques rares cas, les végétaux contiennent tous de la chlorophylle, pigment vert associé à la photosynthèse qui est un processus absolument essentiel à la vie sur Terre. La photosynthèse produit à la fois l'oxygène nécessaire à la respiration, et la nourriture indispensable à la plupart des organismes vivants.

La photosynthèse utilise la lumière du Soleil et l'eau pour produire de l'énergie. Pourrait-on imiter ce procédé naturel pour obtenir de l'hydrogène ?

Une expérience confirme le rôle que jouent des phénomènes quantiques dans la photosynthèse. Les algues étudiées à l'université de Toronto ont en effet recours à la cohérence quantique pour optimiser l'utilisation de l'énergie solaire incidente. Cette solution pourrait être assez commune.

Des phénomènes à l'échelle de l'atome expliqueraient l'efficacité de la photosynthèse. Une nouvelle piste pour les physiciens en quête d'ordinateurs surpuissants.