C'est une nouvelle arme dans l'arsenal de la défense. Aux Etats-Unis, pour susciter la clémence des juges, des avocats réalisent des minidocumentaires sur leurs clients. Sanglots et regrets de l'accusé, témoignages touchants de l'entourage, scènes heureuses de la vie ordinaire... Ces films jouent à fond sur l'émotion. Avec un certain succès : les peines sont souvent moins lourdes que prévu.

Le procès de l'affaire de Tarnac s'ouvre mardi 13 mars au palais de justice de Paris, et vous pouvez déjà réserver une place devant la salle des criées, à la fin du mois, lorsque M. Jérémie Assous prendra la parole pour plaider la relaxe de Julien Coupat et de ses camarades : il faudra sans doute faire la queue. Parce que c'est Tarnac, un des plus beaux micmacs politico-judiciaires de ces dernières années, une affaire de terrorisme qui n'en est plus une. Et parce que c'est Assous, l'un des spécimens à robe noire les plus intéressants du microcosme.

L'avocat le plus célèbre de France dévoile ses secrets d'éloquence.