La législation européenne sur les énergies renouvelables a fait naître un nouveau marché mondial : celui des combustibles à base de bois

L'Union a très tôt pris en compte l'importance de la protection de l'environnement dans la construction européenne et a traité celle-ci de manière globale par son intégration dans l'ensemble des politiques. Elle a de plus toujours soutenu une approche internationale des enjeux environnementaux, et à cet effet a pris des engagements élevés attestant de sa détermination à lutter notamment contre les changements climatiques donnant ainsi l'exemple à l'ensemble des États de la planète

Huit agglomérations françaises se sont portées volontaires pour devenir des Zones d'action prioritaires pour l'air (Zapa). Dès 2012, Paris, Lyon, Bordeaux, Grenoble,Nice, Clermont-Ferrand, Aix-en-Provence et Plaine Commune (communauté de Seine-Saint-Denis), interdiront progressivement l'accès aux véhicules les plus polluants. Les premiers visés sont les 4x4 et les diesels, qui représentent plus de 70% du parc automobile français. L'objectif est de réduire l'exposition des habitants à la pollution aux particules.

Responsable depuis juillet de la direction Biotechnologies - Agroalimentaire de la Direction générale de la recherche de la Commission européenne, Maive Rute nous a livré à l'occasion du sommet de Copenhague son point de vue sur l'intérêt des biotechnologies pour la réduction des effets du changement climatique. Elle nous explique son parcours et la position de l'Europe sur le sujet.

La mise en place d'une taxe carbone nationale implique de prendre en compte les mécanismes de tarification des émissions de gaz à effet de serre déjà existants. En effet, l'impact des émissions étant le même quelle que soit leur origine, le rapport coût/bénéfice des mesures de réductions d'émissions est minimisé lorsque l'extension du périmètre des émissions soumises à un prix du carbone respecte la règle de l'unicité du prix.

Dans le contexte actuel de crise économique et financière, l'attention des citoyens, en France comme dans de nombreux autres pays européens, se focalise surtout sur les questions économiques et sociales (pouvoir d'achat, emploi, logement...), reléguant à un plan secondaire les préoccupations d'ordre environnemental ou, dans une moindre mesure compte tenu de leur impact économique, celles relatives à l'énergie.