Etude sur la politique étrangère et la diplomatie du Troisième Reich, ses points de comparaison et de rupture avec la politique extérieure des régimes allemands précédents. ©Electre 2015

Né en 1884, Friedrich Reck-Malleczewen a abandonné sa carrière de médecin pour se consacrer à l'écriture à travers ses livres et ses chroniques littéraires. Son opposition au national-socialisme lui vaudra d'être arrêté puis interné à Dachau, où il meurt en février 1945.

L e 27 janvier 1945, l?armée Rouge pénètre dans le camp de concentration d?Auschwitz et libère les survivants. Le monde découvre un système d?une barbarie inouïe, jamais vue dans l?histoire de l?humanité : la « solution finale », les chambres à gaz et les fours crématoires. S?appuyant sur les meilleures sources historiques et sur une centaine d?entretiens inédits avec d?anciens bourreaux comme avec des rescapés, Laurence Rees nous permet de comprendre de l?intérieur le fonctionnement de cette machine à tuer. La force et l?originalité de cette enquête unique sont de montrer comment les décisions qui ont abouti à la construction des camps ont mûri des années durant. Et l?on découvre, incrédule, qu?aujourd?hui encore nombre d?anciens nazis justifient leurs crimes par cette phrase simple et atroce : « Je pensais que c?était une bonne chose. »

Au-delà des traits caractéristiques des dirigeants du Troisième Reich, chaque portrait a pour objectif de situer le personnage évoqué dans un tableau d'ensemble. Quant à l'étude sur Hitler, elle tente d'éclairer l'ensemble des événements des vingt-cinq dernières années qui constituent l'arrière-plan historique commun à tous les acteurs. Cet essai présente les traits essentiels de ce régime. ©Electre 2020

Une biographie de l'architecte et ministre de l'armement, proche d'Hitler, qui révèle l'implication du personnage dans les atrocités nazies et explique l'imbrication du nazisme et de la société allemande. L'historien dépeint un personnage technocrate, expert et courtisan mais dénué de morale. ©Electre 2017

Pièce à charge au procès de Nuremberg, mystérieusement disparu avant l'exécution de son auteur, le journal d'Alfred Rosenberg a longtemps fait l'objet d'une quête impossible. " Mis de côté " par un procureur trop collectionneur, échappé de peu des ordures, il fallut tout l'acharnement de Robert Wittman, ex-agent du FBI, pour exhumer le précieux témoignage du maître à penser d'Adolf Hitler. Traversant toute l'histoire du IIIe Reich, des années 1920 à sa chute, du pillage artistique de l'Europe à l'élaboration de la solution finale, Rosenberg façonne les années noires, depuis les coulisses... " Wittman, avec le renfort du journaliste David Kinney, livre aujourd'hui Le Journal du Diable, pour raconter sa quête d'un manuscrit hors norme mais surtout pour en analyser les moindres détails. " Le Figaro

Une biographie de l'architecte et ministre de l'armement, proche d'Hitler, qui révèle l'implication du personnage dans les atrocités nazies et explique l'imbrication du nazisme et de la société allemande. L'historien dépeint un personnage technocrate, expert et courtisan mais dénué de morale. ©Electre 2019

Le témoignage d'un intime d'Hitler. Issu de la noblesse, il devient aide de camp du Führer en 1937 puis l'accompagne peu à peu dans tous ses déplacements jusque dans son dernier bunker situé sous le jardin de la Chancellerie en 1945. Ce journal fournit de nombreuses informations sur le fondateur du nazisme, sur ses activités et sur sa personnalité. ©Electre 2019

Il faut partir de la révolution française pour comprendre l'épanouissement du nazisme en Allemagne et, hélas, son invraisemblable postérité. Cette thèse, iconoclaste, Fabrice Bouthillon la démontre, grâce à une érudition époustouflante et une plume allègre, dans un livre qui fera date. C'est en effet la Révolution qui a séparé la Gauche de la Droite, créant ainsi dans toute l'Europe une déchirure politique qui, malgré l'oeuvre unitaire de Bismarck, n"était en fait à la veille de 1914 pas plus surmontée en Allemagne qu"en France. La défaite de 1918, refusée et même niée par beaucoup, a porté à vif la déchirure allemande. Parce quil prétendait réconcilier une valeur de Droite, le nationalisme, avec une valeur de Gauche, le socialisme, le nazisme s'est offert aux Allemands comme la solution, paradoxalement centriste, à ce problème lancinant de la réfection de l'unité nationale, en faisant confluer ces deux héritages sur la personne d'un meneur charismatique. Plus fort encore, Hitler, jusqu'au moment de rédiger son testament politique, est resté dans la ligne de ce centrisme, comme s'il entendait ménager l'avenir. Ancien élève de l'ENS-Ulm, puis membre de l'Ecole française de Rome, Fabrice Bouthillon est Professeur d'histoire contemporaine à l'université de Brest, et titulaire d'une Licence de Théologie catholique de l';université de Strasbourg. Il a notamment publié Et le Bunker était vide. Une lecture du testament politique d'Adolf Hitler (Hermann, 2007), et Brève Histoire philosophique de l'Union soviétique (Plon/Commentaire, 2003). Le chapitre VII du présent ouvrage lui a valu le prix Henry Hertz de la chancellerie des Universités de Paris.