Sommet après sommet, les négociations sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne piétinent. Les appels à la démission de Theresa May, la Première ministre britannique, contestée de toutes parts, se multiplient. De plus en plus de Britanniques se lassent, à l'instar des Gallois de Swansea, qui regrettent leur vote de 2016. Le 20 octobre 2018, près de 700 000 personnes ont défilé à Londres pour réclamer un second référendum. Le Brexit serait-il devenu une histoire sans fin ? Sommaire. La farce n'a que trop duré. A Swansea, on a changé d'avis. Un second référendum ? Une fausse bonne idée.

Embourbé dans les scandales à répétition, le Premier ministre britannique a jeté l’éponge. Mais peut-être le Brexit, dont il a été l’instigateur en chef, a-t-il aussi joué un rôle dans cette chute, avance l’historien Dominic Sandbrook

Le Brexit peut-il être une cause de divorce ? C'est l'une des questions posées par Jonathan Coe dans "Le Coeur de l'Angleterre", le livre le plus acide - et le plus politique - de la rentrée. Interview de l'auteur.

Ex-éditorialiste au "Sunday Telegraph", Alasdair Palmer fut la « plume » de la locataire du 10 Downing Street, quand elle était ministre de l'Intérieur. Il dresse aujourd'hui le portrait d'une femme de devoir au caractère surprenant.

Le profil du favori à la succession de Theresa May, raillé pour ses gaffes à répétition, a de quoi inquiéter, selon ce journaliste vivant à Londres. Reste que le Parti conservateur a cruellement besoin de son énergie et de son expérience.

Six mois après son triomphe aux législatives, le Premier ministre britannique chancelle, s’inquiète ce magazine. Il multiplie les hésitations et les erreurs, au désespoir de son propre camp.

Le 1er janvier 2021, le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne pour de bon, après quarante-sept ans d’adhésion et quatre ans et demi de négociations de départ houleuses. Si cette séparation peut être l’occasion d’un renouveau, certains Britanniques sont déjà empreints de nostalgie. La presse européenne, quant à elle, salue ce départ avec autant de soulagement que d’amertume. Sommaire. Britanniques en avant ! Les tabloïds se lâchent (un peu). C'est par où la sortie ? Ecossais, oui, mais amoureux de la Grande-Bretagne. Ne nous quittons pas fâchés. Vu d'ailleurs.

Les démissions du chef de la diplomatie Boris Johnson et du ministre en charge du Brexit David Davis ont provoqué une crise majeure en Grande-Bretagne. Analyse.

Coup de tonnerre international, le Brexit s’explique en partie par les querelles internes du Parti conservateur, des motivations de l’ancien premier ministre David Cameron pour organiser un référendum aux stratégies de négociation de sa successeure Theresa May. Le camp tory, qui aime se présenter comme "le parti naturel du gouvernement", ressemble de plus en plus à celui de la discorde.

Récession annoncée, austérité, grogne sociale, instabilité politique... Britannia traverse une période sombre. Ce qui a poussé depuis quelques semaines l'opinion publique et la presse - même les journaux conservateurs - à accuser le Brexit de tous les maux. Certes, celui-ci n'a pas tenu ses promesses, comme le montre le reportage qui ouvre ce dossier, mais il n'est pas responsable de tout, concède même le très europhile "The Observer". Il est temps désormais de tourner la page et de travailler ensemble à (re)construire le Royaume-Uni. Sommaire. Brexitland-sur-Mer a perdu ses illusions.