Le processus entrepris depuis la réélection d'Abdelaziz Bouteflika à la tête de l'Algérie, et conduisant à une amnistie totale des crimes commis pendant la guerre civile opposant le pouvoir et les islamistes, est en cours d'achèvement. Mais cette amnistie, qui ne s'accompagne d'aucune transition politique, a pour l'instant contribué à renforcer la logique sécuritaire de l'Etat.

Deux grands romanciers algériens s'interrogent à la veille de l'élection présidentielle sur leur pays au présent chahuté et à l'avenir toujours indéchiffrable.

L'insécurité et l'intolérance reculent à Alger où les jeunes désoeuvrés, qui alimentaient autrefois les rangs des islamistes, s'intègrent peu à peu dans l'économie parallèle.