Il l'assurait encore la veille de la clôture des candidatures pour les primaires socialistes, le 13 juillet : obtenir les parrainages nécessaires n'était pas une difficulté pour lui. Le député de Saône-et-Loire croit en son étoile, l'avocat aime les mots. Il s'en est approprié un pour cette campagne : la ″démondialisation″. Ses chances de gagner paraissent faibles, mais qu'importe : mener une campagne sur son nom procure à Arnaud Montebourg un bonheur qu'il ne dissimule guère.

Des débats de La Rochelle aux livres de réflexion, les socialistes, toujours en mal de chef et d'identité, n'en finissent pas de se pencher sur le chantier de la gauche. Avec, à l'horizon d'une primaire hasardeuse, la menace de perdre en 2012 la présidentielle de trop.

Le président du Mo Dem publie ″2012 Etat d'urgence″, premier acte du candidat centriste à la présidentielle. Selon lui, deux priorités justifient cet appel à la mobilisation : la production nationale et l'éducation. Face à la crise financière, il milite pour la ″règle d'or″, qui inscrirait dans la Constitution l'interdiction de déficits.

Depuis quelques jours, la primaire est entrée dans une nouvelle phase. A l'approche du premier tour, le 9 octobre 2011, les attaques se multiplient. Aubry, Hollande, Royal : chacun joue son vatout. Et des affaires embarrassantes, à Marseille et dans l'Hérault, viennent alourdir un peu plus le climat.

Les étrangers doivent mieux parler français: à l'approche de la présidentielle, la majorité prépare une offensive sur le sujet. Politiquement ciblée, techniquement complexe.

Comment un responsable qui a tout fait, depuis dix mois, pour se présenter à l'Elysée finit-il par renoncer ? Ce n'est pas si facile d'être candidat...

La candidate à la primaire socialiste montre sa différence : de gauche, pour combattre Sarkozy, et femme, pour affronter Hollande.

Pas de temps mort dans l'agenda du secrétaire général de l'UMP : le dimanche soir, il réunit son cercle de fidèles au restaurant. Un rendez-vous amical, mais surtout stratégique.

Dans un manoir un peu froid, d'où la vue plonge sur Paris, Jean-Marie Le Pen a nourri, de longues années durant, son ambition politique. Aujourd'hui, à l'autre bout du jardin, sa fille peaufine sa stratégie pour la présidentielle. Son rêve: être au second tour, le 6 mais 2012, face à François Hollande. A Montretout, sur les hauteurs de Saint-Cloud, les secrets d'aujourd'hui sont peut-être les tempêtes de demain.

C'est déjà un thème de campagne: droite et gauche affirment vouloir tout faire pour préserver la si précieuse notation française, mais se renvoient la responsabilité de son éventuelle dégradation. Que nombre d'experts jugent désormais inéluctable.