Un conflit d'intérêts ruine la vente de la régie de France Télévisions. Récit.

Mal préparée, la réforme de la SNCF se négocie chaotiquement aux dépens des voyageurs laissés à quai. Faute d'annonces, les syndicats réformistes ne peuvent appeler à suspendre les grèves. Le projet escamote aussi le débat sur la place du rail en France à l'heure du réchauffement climatique. Sommaire. Le gouvernement improvise, les usagers trinquent ! Sylvain, fils et père de cheminots : "est-ce qu'on veut encore des trains en France" ?

Constatant l'ambiguïté de la notion de ″public″, qui renvoie en France à la fois à un type d'acteur (opérateur public), à un type de bien (relevant de l'intérêt général) et à un type d'accès, l'auteur se penche sur la force des acteurs privés dans la mise en forme des villes. Ce qui lui permet de saisir les changements profonds qui structurent les villes, qui affectent le rôle des élus territoriaux et qui permettent de réfléchir à la place impartie au ″public″ dans un univers où la privatisation prend le dessus.

Pour faire passer la privatisation du recouvrement des contraventions, la Ville de Paris affirme que seulement 9% des automobilistes payent leur écot aux horodateurs de la capitale... Archifaux ! Constat d'huissier à l'appui, "Marianne" dénonce la supercherie.

Qui va vouloir acheter cette entreprise lourdement déficitaire, symbole jauni d'une certaine indépendance technologique, qui a déjà coûté plus de 40 milliards de francs aux contribuables français ? Surprise : ils sont nombreux les étrangers qui pointent leur nez à l'occasion d'une privatisation pas comme les autres...