L’approche clinique nous conduit à considérer la radicalisation des jeunes comme un nouveau symptôme adolescent, dans un rejet des anciens modes de fonctionnement et d’être au monde. L’enjeu de ce symptôme est de dépasser, éviter ou court-circuiter le travail psychique du pubertaire. Ce texte tentera de décoder ce que recouvre ce processus de radicalisation, d’un point de vue clinique, à travers les enjeux, intra et inter-psychiques qui y sont liés.

La question du cadre se fond dans celle de la relation entre le soignant et le soigné, dans l’exercice clinique. Le cadre peut être protecteur, mais aussi défensif et empêcher le lien. Sa flexibilité dépendra de la solidité de la relation et des possibilités qu’il offrira pour entrer en contact avec l’autre. Dans cet article, l’auteur s’interroge sur deux visions opposées du cadre dans la profession. La première, comme instrument de contrôle du patient. Contraignant et rigide, le cadre est nécessaire à la poursuite du traitement.

La symbolisation est une notion souvent utilisée en psychologie, et à juste titre, puisqu’elle est le terreau d’une bonne santé psychique. L’auteure propose ici d’en définir les contours avec précision. Aussi revient-elle sur son émergence, sur ce qui peut la mettre en échec, sur l’efficacité symbolique de la cure et la fonction symbolisante du thérapeute ou encore sur le lien étroit qu’elle entretient avec l’art et la créativité.

Demande et plainte chez le sujet atteint de fibromyalgie Fernando De Barros Psychologue clinicien Clinique du Virval Une prise en charge adaptée du patient atteint du syndrome fibromyalgique doit inclure un travail psychothérapeutique prenant en compte la clinique singulière du sujet, dans ses différentes dimensions. La question identitaire et la plainte récurrente caractéristique du patient touché par cette maladie sont deux points que doit cibler l’intervention individuelle.