Les punaises connaissent une forte recrudescence dans les pays occidentaux, y compris dans les lieux publics : en novembre 2017, un cinéma de Thionville (Moselle), infesté par ces insectes, a dû fermer ses portes plusieurs jours.

C'est la psychose de la rentrée : favorisée par le réchauffement climatique, le tourisme, les voyages nombreux et les achats de seconde main, la punaise de lit, que l'on pensait cantonnée aux romans de Balzac, est de retour. Charriant avec elle ses victimes, ses arnaqueurs et ses profiteurs. Jusqu'à quand ?

Dès qu'on en parle, c'est la psychose, tout le monde se gratte. Osons pourtant, car ce petit parasite force le respect. As de la discrétion, de la résilience et de la sélection, il a conquis le monde. Et passionne aujourd'hui les entomologistes urbains.

Oubliés depuis des décennies, ces insectes sont de retour et suscitent un vent de panique. Pourtant, il existe des traitements qui fonctionnent, à condition toutefois de bien les appliquer.

La France est touchée depuis une dizaine d'années par un retour en force de ces parasites. S'ils ne véhiculent pas de maladies, ils laissent un souvenir détestable à ceux qui en ont été victimes. Malgré les nombreuses alertes et les propositions pour lutter contre ce nuisible redouté, le gouvernement ne semble pas pressé d'agir.

Ecoles, casernes, hôpitaux, logements privés... : les signalements d'infestations par des punaises de lit sont de plus en plus courants en France. Ces insectes, chassés des pays développés dans les années 1950 par l'amélioration de l'habitat et l'usage d'insecticides puissants mais aujourd'hui interdits, reviennent en force à la faveur des voyages internationaux, touchant tous les milieux sociaux. Il est pourtant possible de s'en prémunir.

Il s'en passe de belles sous nos draps ! La faute aux punaises de lit : ces parasites qui sèment la panique ne font pas que nous piquer... elles prennent du bon temps sur notre dos.

Abdoulaye Diatta est le chasseur de punaises de lit préféré du monde de la culture. L'homme, qui se dit plus performant qu'un chien renifleur, n'utilise aucun produit chimique. ''L'Obs" l'a suivi en pleine traque.