La principale contribution d'Y. Adrien est d'avoir théorisé, sous le nom d'Afterpunk, la renaissance musicale qui suivit, entre la fin des années 1970 et la début des années 1980, le mouvement punk. Certains de ses articles de Rock & Folk ont été récemment réédités, mais la référence principale reste son livre NovöVision, d'une grande originalité formelle, à la fois journal intime, journal de voyage et panorama de la musique et des boites de nuits de l'époque, entre Paris, Londres et New-York. À ce titre, NovöVision peut être lu comme un catalogue hiérarchisé des principaux groupes du moment, depuis ceux du mouvement new wave (Joy Division, The Cure, Siouxsie and the Banshees) jusqu'à l'avant-garde américaine précédemment citée (Lydia Lunch, amie d'Y. Adrien, est la figure centrale de toute la partie NewYorkaise de NovöVision) en passant par la musique industrielle (Cabaret Voltaire, et surtout Throbbing Gristle dont un des membres fondateurs, Genesis P-Orridge est un ami personnel d'Y. Adrien). Le terme Novö, autre concept créé par Y. Adrien, exprime sa fascination pour ces expérimentations musicales nouvelles et le futur en train de s'inventer et qu'il sublime dans ses articles. Nightclubber invétéré, Y. Adrien est l'un des premiers à réhabiliter le genre disco, renommé « diskö ». Il écrit aussi pour le magazine underground Façade.

De 1975 à 1981, le punk et la new wave réactualisent l'expérience des limites dans une authentique révolution culturelle, comparable au surréalisme, à travers une génération de musiciens, de cinéastes, d'écrivains, de couturiers et de plasticiens. Ce phénomène hérite du dadaïsme, des surréalistes et des situationnistes mais s'apparente aussi à une réaction nihiliste à l'utopie soixante-huitarde.

Célèbre le 30e anniversaire du punk, 1977 étant considéré comme l'année de naissance, de ce mouvement "underground" né sur fond de musique et de revendications politiques. L'auteur évoque les prémisses du mouvement tout au long des années 1970 et décrit l'univers de la culture punk qu'il décèle, dans les rues, les salles de concert, les squats des années 70-80, et les rave parties actuelles.

Retrace l'histoire de deux groupes punks, les Sex Pistols et The Clash, qui permirent de donner un nouveau souffle au rock à la fin des années 1970.

Danny Says est un documentaire sur la vie et l'époque de Danny Fields. Depuis 1966, Danny Fields a joué un rôle central dans la musique et la «culture» de la fin du XXe siècle: il a travaillé avec les Doors, Cream, Lou Reed, Nico, Judy Collins et géré des artistes révolutionnaires comme les Stooges, le MC5 et les Ramones. Comme l'a écrit le New York Times en 2014, «vous pouvez être certain que punkrock n'aurait pas existé sans Danny Fields"