Pointant fièrement son nez vers le Grand Ouest, comme pour s'extirper de la gadoue continentale, la Bretagne jouit d'une réputation de rude authenticité. Pour le candidat à l'exode qui rêve de se rempoter dans un autre monde sans nécessairement quitter l'Hexagone, c'est la terre idéale.

Escobar, FARC, cocaïne, enlèvements... quand on évoque la terre de Colomb, les clichés flippants tombent comme une pluie de grenouilles tropicales (elles pullulent dans la région). Hardi ! Avec une croissance au beau fixe, des villes de plus en plus dynamiques et festives, le "pays fou", comme on l'appelle, attire touristes et entrepreneurs du monde entier.

« Thinking outside the box » : penser d'une manière entièrement différente, c'est par définition rare. Voici un auteur rare présenté par Corinne Smith qui vient de traduire en français son maître-ouvrage : "L'Art d'être libre".

Où fait-il bon travailler, entreprendre, vivre ?

S'interrogeant sur les effets ambivalents de la concentration métropolitaine, Philippe Gasser, ingénieur transport et urbaniste suisse, esquisse des pistes pour répondre au désir d'une ville de proximité. Il propose plusieurs stratégies favorables aux courtes distances, qui s'inscrivent aussi dans la perspective d'un nouveau paradigme rompant avec l'idée d'une croissance indéfinie.

Née au XVIIe siècle avec l'intérêt nouveau pour le confort, l'emprise du bien-être s'est depuis étendue à tous les domaines de la vie. Et c'est toute la force du marketing que d'avoir travesti quantité de petits plaisirs à vendre et à acheter en autant de bonheurs.

Ni frigo, ni télévision, ni téléphone portable, ni carte bancaire : à San José de Machiques, non loin de la frontière avec la Colombie, les habitants subissent un rationnement drastique de l’électricité qui les oblige à vivre entre parenthèses.

Alors que s'ouvre la Semaine européenne du développement durable, zoom sur ces métropoles qui ont mis le numérique au service du bien-être des habitants. Sommaire. Cinq villes écolos montrent l'exemple. "Il faut combattre le fléau de l'"autosolisme"".

Que nous disent vraiment les enquêtes menées régu­lièrement, dans presque tous les pays, sur le degré de sa­tisfaction ou de bonheur éprouvé au cours de la journée précédente ou dans la vie en général ? Faut-­il accorder crédit aux nombreux palmarès du bonheur ? C’est l’objet de l’article du juriste améri­cain Cass Sunstein. Comment expliquer que le bonheur ne progresse pas avec le niveau de vie? Faut-­il être d’accord avec Audrey Hepburn, qui disait : « La chose la plus importante est de profiter de la vie. Être heureux, c’est tout ce qui compte » ?

A la qualité, réinterprétation du "bien", le philosophe oppose le "merdique", dans lequel il range pêle-mêle les chaussures à usage unique, les implants mammaires percés, les jobs pourris ou les infox.