Sixième roman de Marc Weitzmann, ″Quand j'étais normal″ examine l'histoire politique française. Rencontre avec un écrivain polémique.

Une terrible odeur hante les nuits de Paris en cet été 2003. On se rappelle sans doute la canicule qui étouffait la ville, et qui provoqua tant de morts, parmi les personnes âgées souvent seules, souvent pauvres. C'est dans ce paysage désolé, ce cadre étouffant que se termine le face-à-face entre Gilbert Bratsky et Didier Leroux, principaux protagonistes de ″Quand j'étais normal″.

Un fils meurt d'inquiétude pour son paternel, un vieux juif communiste du 9-3 qui rêve de sauver le monde par le théâtre : où Weitzman accède enfin au registre de la tendresse.