L'antisémitisme de Céline ne naît pas en 1937, avec la publication de Bagatelles pour un massacre. Il s'enracine en profondeur dans la vie, dans la formation intellectuelle et dans les origines de l'écrivain, telle est la thèse de cet ouvrage qui restitue avec minutie le bain culturel dans lequel se forgent les valeurs céliniennes. Avec une partie sur le réception critique de son oeuvre.

Sous une forme claire et dynamique, cette collection aborde les problèmes de société qui concernent les jeunes lecteurs. Chaque sujet est étudié d'un point de vue personnel aussi bien que social. Des bandes dessinées mettent en scène des enfants confrontés aux différents problèmes. Ces bandes dessinées sont complétées de textes faciles à comprendre qui expliquent comment se développe une situation, et indiquent une marche à suivre au lecteur qui se trouverait confronté à une situation similaire. Des adresses d'associations pouvant fournir des informations supplémentaires sont disponibles à la fin du livre.

Cet ouvrage, consacré à l'histoire du racisme depuis la Révolution jusqu'à la fin des années 90, tente de mettre en perspective les crises du passé et les dossiers actuels (violences urbaines, progression de l'extrême droite...) et s'interroge sur le travail de mémoire et la capacité d'amnésie de la société française.

Des jeunes émettent leur opinion sur le racisme et ses origines.

Les Territoires perdus de la République, né du constat alarmé de professeurs de l'enseignement secondaire de la région parisienne, a paru pour la première fois en 2002. Les auteurs des attaques terroristes de 2015 étaient collégiens dans des établissements peu ou prou semblables à ceux évoqués dans le livre, au sein desquels il se produisait des « incidents » à caractère antisémite, raciste et sexiste. La violence perpétrée en milieu scolaire donnait à voir la décrépitude déjà grande des valeurs qui fondent la République et assurent l'intégration des nouveaux citoyens et de leurs enfants. L'offensive islamiste se renforçait de la démission et du déni auquel notre livre se heurta encore. Aujourd'hui, il nous faut bien ouvrir tout à fait les yeux. Ce n'est plus seulement l'institution scolaire qui est confrontée à l'antisémitisme, à l'islamisme et au sexisme, c'est toute la société : à force de déni, le mal s'est étendu bien au-delà des banlieues et de leurs écoles.

L'auteur apporte de nouvelles précisions sur sa distinction entre le racisme (le limitant strictement au sens biologique) et l'"hétérophobie" (refus agressif de l'autre) dont le racisme ne serait qu'un cas particulier