Faits nouveaux, témoignages inédits, contre-expertises médicales et graphologiques : les éléments rassemblés par le défenseur du jardinier marocain suffiront-ils à recommencer le procès ? Voici sur quoi les juges vont trancher.

Sorti de prison il y a un mois, l'ancien jardinier de Ghislaine Marchal a accepté de se soumettre aux interrogations sans complaisance du "Nouvel Observateur", et revient sur les éléments les plus controversés de l'accusation.

Sauvé parce qu'il est marocain, le jardinier condamné pour le meurtre de Ghislaine Marchal a sans doute contribué involontairement à la réforme de la cour d'assises...

Un dossier qui paraissait clair. Un coupable désigné d'emblée. Et, au bout du compte, un verdict contesté, sur lequel plane l'ombre de l'erreur : le procès d'Omar est un cas exemplaire, qui met en lumière les carences de l'institution judiciaire. Et oblige les acteurs à se remettre en question...

Il y avait dix mystères dans le dossier d'accusation de l'affaire Marchal. Ni les débats ni le verdict de la cour d'assises de Nice ne les ont dissipés.

Un lourd faisceau de présomptions. Un alibi fragile. Une inscription accusatrice. Mais pas de preuve irréfutable. Et des lacunes dans l'enquête. Le mystère sera-t-il jamais totalement élucidé ?

Une victime qui désigne son meurtrier en lettres de sang, une femme du monde qui abuse de l'infinitif, un accusé qui nie depuis le premier jour, une cave fermée de l'intérieur... Cela ressemble à une énigme d'Agatha Christie. Mais une énigme de chair et de sang. Avec une riche veuve sauvagement assassinée...

Le jardinier marocain a-t-il tué Ghislaine Marchal ? Quatre mois après le procès de Nice, le doute a encore grandi. Et chaque jour apporte de nouvelles "révélations". Le point sur l'enquête.

L'instruction est close. Le jardinier de la riche dame de Mougins pourrait être bientôt envoyé devant les assises. Inculpé depuis vingt mois, il crie son innocence. Qu'y a-t-il donc dans le dossier ?

On a trouvé plusieurs éléments nouveaux dans l'enquête sur l'assassinat de Ghislaine Marchal. Ils pourraient permettre une révision du procès.