Omar Mateen, le tueur d'Orlando qui a prêté allégeance à Daech, a-t-il précipité les victoires de Donald Trump aux Etats-Unis et de Marine Le Pen en France, comme l'écrit le chroniqueur du "New York Times" ? En multipliant les attentats qui entretiennent un climat de peur propice aux discours haineux, l'organisation terroriste est en train de façonner un monde d'une sauvagerie inouïe, écrit "Shaffaf". Pour le site d'information arabe, c'est la notion même de démocratie et de liberté qui est aujourd'hui menacée.

Et si les pires adversaires du socialisme étaient les socialistes eux-mêmes ? Tiraillé depuis sa fondation entre les attentes des ultras et les compromissions dues à l'exercice du pouvoir, le Parti travailliste britannique doit assumer une posture schizophrène.

Il a été enragé en mai-68, situationniste, saboteur de cultures d'OGM. Et ce paysan et authentique libertaire ne désarme pas, loin de là ! Ses adversaires ? La société (post)industrielle, le captitalisme, bien sûr, mais aussi l'Etat. Rencontre avec un radical libre qui montre que l'on peut élever des moutons tout en prônant l'émancipation.

A Londres, les trotskistes ont plaidé pour une alliance avec le mouvement islamique contre l'impérialisme américain. Et vilipendé le "racisme" des lois françaises. A la fureur des dirigeants d'Attac, qui ne reconnaissent plus leur altermondialisme.

Aux Etats-Unis, les autorités viennent de mettre en garde les laboratoires pharmaceutiques et les firmes de biotechnologie contre de probables attaques des défenseurs des droits des animaux.

Dans son livre "Une lutte sans trêve", Angela Davis n'a rien perdu de son radicalisme et analyse les métamorphoses des mouvements sociaux.