En collaboration étroite avec des paléontologues, Elisabeth Daynès sculpte des australopithèques, hommes de Cro-Magnon et autres Homo sapiens.

L'Eurasie fut toute à eux pendant 200 000 ans. Puis, de nouveaux habitants sont arrivés.

Les reconstitutions de têtes, et parfois de corps, à partir d'ossements mis au jour se sont multipliées ces dernières années, au risque de reléguer la rigueur scientifique derrière la vision subjective d'un artiste. Enquête sur les techniques utilisées.

En Afrique du Sud, un nouvel ancêtre d'Homo sapiens émerge de la plus riche collection de fossiles d'homininés jamais exhumée.

A partir de quelques ossements exhumés sur une petite île d'Indonésie, un groupe de sculpteurs et de scientifiques a reconstitué Homo floresiensis grâce à des techniques médicolégales de pointe.

Depuis huit ans, le mystérieux petit homme de Flores peine à trouver sa place dans l'arbre généalogique : nouvelle espèce ? H. sapiens ″malade″ ? Une nouvelle étude relance le débat.

Elisabeth Daynès travaille pour les plus grands musées en Europe et dans le monde. Son métier est très original : Elisabeth sculpte des hominidés, les ancêtres de l'homme actuel.

Depuis plus de quinze ans, Elisabeth Daynes reconstitue les visages et les expressions des hommes préhistoriques, les rendant plus proches, plus familiers.

Agée de 5 300 ans, découverte voilà vingt ans, la momie s'expose avec son double, reconstitué grâce aux techniques de médecine légale, d'imagerie et d'analyse d'ADN.