A Szeged, la troisième ville du pays, certains refusent d'obéir au Premier ministre, Viktor Orban, et accueillent les réfugiés. Reportage.

Le Premier ministre Viktor Orban a fait du non au quota d'accueil des migrants en Hongrie voulu par Bruxelles une affaire personnelle. Quitte à labourer les terres de l'extrême droite.

Le long de la frontière avec la Serbie, la Hongrie a construit un "mur antimigrants". Deux ans plus tard, le gouvernement nationaliste et populiste de Viktor Orban demeure sourd aux critiques.

98,3% des votants ont dit non aux quotas de réfugiés proposés par Bruxelles, mais la participation n'a pas atteint les 50% requis. Explications.

Seuls 43% des électeurs hongrois ont voté dimanche. C'est trop peu pour valider leur "non" massif à l'accueil des migrants. Mais Viktor Orban continue à défier l'Europe.