« On n'a pas fini d'interpréter mon voyage à Baden-Baden !... », a dit de Gaulle, peu de temps avant sa mort au colonel d'Escrienne, son dernier aide de camp. Pourquoi le chef de l'État a-t-il choisi de partir en secret pour l'étranger, le 29 mai 1968, provoquant la panique dans son entourage, et au risque de se voir accusé par certains d'avoir fui ? De Gaulle ayant affirmé publiquement avoir envisagé « toutes les éventualités sans exception » (le retrait du pouvoir, l'exil, la résistance, la création d'une nouvelle France Libre), cet événement a donné lieu à une série d'hypothèses toutes légitimes, car toutes fondées sur des propos successifs du chef de l'État adaptés à chaque interlocuteur pour obtenir le brouillage maximal d'une opération relevant, en réalité, de sa diplomatie secrète.^

Une étude sur la stratégie militaire et diplomatique de Roosevelt ayant conduit au grand tournant de la guerre sur le front occidental au cours de l'hiver 1942, le débarquement américain en Afrique du Nord. L'ouvrage analyse l'attitude conciliante du président des Etats-Unis vis-à-vis du régime de Vichy et sa position plus distancée envers la Résistance et les forces gaullistes. ©Electre 2018

Le juriste et diplomate algérien livre le récit de sa jeunesse, de ses années de formation et de son engagement dans la guerre d'Algérie jusqu'en 1962. Contre les mythes, il apporte un éclairage personnel sur un mouvement révolutionnaire dont il était partie prenante et qu'il décrit comme n'ayant été ni héroïque ni barbare. ©Electre 2018

Une fresque sur le voyage du général de Gaulle au Québec en 1967, à l'occasion duquel il a prononcé la célèbre phrase : Vive le Québec libre. L'auteur retrace les préparatifs, le déroulement et les quatre jours de visite du général en terre canadienne. Il analyse également les conséquences politiques de cette déclaration, du combat contre l'impérialisme américain et de l'indépendantisme québécois. ©Electre 2017

Histoire des relations franco-américaines dans l'après-guerre et en particulier des rapports du général de Gaulle avec les présidents des Etats-Unis. ©Electre 2018

À l'heure où la religion est accusée d'inspirer tous les radicalismes, d'être un ferment de discorde entre les nations et les communautés, cet ouvrage s'interroge sur le rôle de la religion au service de la diplomatie et de l'entente entre les États. Le fait religieux est en effet, depuis longtemps, part intégrante de la « trousse à outils » des diplomates. Tout l'enjeu de cet ouvrage, qui rassemble plusieurs textes émanant de spécialistes universitaires ainsi que d'acteurs de la diplomatie, est d'évaluer, sur le long terme (XIXe-XXIe siècles) la nature de cet outil et son poids dans les relations internationales comme dans les conceptions des diplomates. L'attention est particulièrement portée sur les rapports qui se tissent entre les Églises et la France « laïque », celle de la Séparation des Églises et de l'État, tant la laïcité française, exclusive, demeure singulière et, comme le rappelait plaisamment Gambetta, ne constitue pas « un article d'exportation ». À travers divers exemples, l'ouvrage s'attache à montrer l'influence persistante et renouvelée du fait religieux dans la politique extérieure française, et à explorer cette dimension particulière de l'action culturelle.

Etude sur la politique russe du général de Gaulle depuis la Seconde Guerre mondiale. L'auteure analyse l'évolution de sa position selon ses interlocuteurs russes, la conjoncture internationale et les fonctions qu'il occupait, de la clandestinité à la présidence de la République. ©Electre 2018

Un panorama complet sur la place de la France au Levant, des années 1900 aux retombées de la Première Guerre mondiale. La seule synthèse disponible sur une question fondatrice des grands équilibres et déséquilibres moyen-orientaux, dont les effets déterminent encore largement le jeu diplomatique dans la région. Une analyse nourrie darchives inédites, à rebours des stéréotypes répandus par Lawrence dArabie dans les Sept piliers de la sagesse. Vincent Cloarec nous montre en effet que la vision dune nation arabe créée par les Britanniques et à linverse repoussée par les Français, na quun très lointain rapport avec la réalité. Loin de négliger les premières manifestations du nationalisme irakien et syrien, Paris tient une place prépondérante en Orient jusquà la guerre, grâce à la mise en place par la IIIe République dune véritable civilisation levantine. La métropole amorce, dès cette époque, une véritable politique arabe qui annonce la diplomatie gaullienne des années 1960. Une étude majeure, dans la grande tradition de lhistoire des relations internationales. La réédition dun ouvrage indispensable pour comprendre lorigine des tensions actuelles au Moyen-Orient.