Les dieux de l'Egypte produisent la crue du fleuve, font tourner le soleil et la lune sur leur orbite, et permettent chaque année le retour des saisons. Ils vivent dans un monde invisible dont celui-ci n'est que la réplique, et garantissent, par l'intermédiaire du pharaon, leur représentant sur la terre, l'harmonie universelle.

Qui dit Égypte ancienne dit pyramides ! Oui, bien sûr, mais pas seulement. L'Égypte, ce sont aussi, et d'abord... les animaux ! Chats, oiseaux, serpents, crocodiles... Ces grosses et petites bêtes sont figurées partout, sur les statues, les monuments ou les documents, sous une forme plus ou moins fidèle à la réalité, et souvent à moitié humaine. Mais que représentent vraiment les animaux pour les anciens Égyptiens ? "Arkéo" mène l'enquête !

Les anciens Egyptiens croyaient que les dieux habitaient dans le ciel, sous la terre ou dans l'eau, c'est-à-dire dans des espaces inaccessibles aux communs des mortels. Mais ils pensaient aussi que les dieux devaient être présents sur terre afin de maintenir l'équilibre du monde. Voilà pourquoi ils leur ont bâti des maisons : les temples.

Pourquoi Toutankhamon ? « Encore », serait-on même tenté de dire... Ne sait-on pas déjà tout du jeune pharaon ? De son sulfureux prédécesseur Akhenaton, de sa mort précoce, de son trésor fabuleux ? Le masque d'or qui reste incrusté dans notre mémoire est pourtant bien trompeur : derrière ses éclats se cache une histoire en fait bien nébuleuse sur laquelle les égyptologues s'arrachent les cheveux. Car Toutankhamon est paradoxalement à la fois un des rois les plus célèbres et les plus énigmatiques de l'Egypte ancienne... Qui sont ses parents ? Les prétendants sont nombreux.

Les Portes du Ciel, visions du monde dans l'Egypte ancienne et le titre complet de la splendide exposition que présente actuellement le musée du Louvre, à Paris. Pour les anciens Egyptiens, les Portes du Ciel désignaient les portes du tabernacle (petit meuble) dans lequel se trouvait la statue sacrée d'une divinité dans un temple. Elles étaient comme une frontière entre le monde des dieux et le monde des hommes

Pour les anciens Egyptiens, le temps n'était pas un flux s'écoulant en permanence en direction de l'avenir, mais l'union de deux aspects complémentaires : Djet, la durée éternelle, et Neheh, le temps cyclique.