Au Caire, près d'un an après le départ de Moubarak, les militaires semblent décidés à museler la contestation. Dernières visées, les ONG, explique la chercheuse Heba Morayef.

Au pouvoir depuis la chute de Moubarak, le Conseil suprême des forces armées retrouve parfois ses réflexes répressifs.

Malgré une intense répression qui rappelle les années 1960, les Egyptiens se mobilisent contre un régime de plus en plus isolé. Le président Sissi ne fait plus rêver. Voyage dans une Egypte en pleine effervescence mais sans grandes illusions.

De nombreux enfants soupçonnés de s'opposer au régime du maréchal Al-Sissi sont raflés et jetés en prison. Ils subissent passages à tabac, viols et tortures.

Les échecs politiques et économiques, ainsi qu'une répression sans précédent, ont fait chuter la popularité du président égyptien. Certains n'hésitent pas à prédire la fin de son règne pour 2017.

Arrestations, enlèvements, assassinats : après le soulèvement de 2011 qui a renversé Hosni Moubarak, le régime égyptien est plus répressif que jamais.

Accusés de soutenir le terrorisme et d'entretenir le désordre, les journalistes indépendants égyptiens sont pris pour cibles par le pouvoir de M. Abdel Fatah Al-Sissi, au même titre que les opposants politiques. Une atmosphère plus répressive encore que sous les gouvernements précédents.

Hostile au nouveau pouvoir islamiste, haïe par le peuple, la police égyptienne a déserté la rue. Et l'anarchie s'étend...