Laurent Habib, Ceo euro RSCG C&O tire ici les conclusions d'une étude multipays sur la RSE (responsabilité sociale et environnemental des entreprises). Et met en garde politiques et patrons sur l'écart grandissant entre le discours et les actes.

A devoir combler les vides des piliers traditionnels de la société, l'entreprise n'en fait-elle pas trop ?

Comment les nouvelles technologies participent au développement durable.

Cette figure de l'activisme actionnarial outre-Manche veut redonner du sens et une conscience à l'argent des investisseurs

Dans quelques mois, une nouvelle norme mondiale, sociétale et environnementale, s'imposera aux entreprises

La première étape pédagogique d'explication du développement durable et de sa nécessité a été franchie, preuve en sont les attentes que suscite le sommet de Copenhague. Le besoin de développement qui répond au besoin du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs est communément admis dans la société. Reste à passer la vitesse supérieure dans le monde des entreprises, où certains irréductibles font encore la sourde oreille quand d'autres se contentent de green washing, mâtinant leurs communication de belles paroles vertes.

Le Nouvel Economiste a distingué trois artisans du bien commun : un entrepreneur-philantropique, un chef d'entreprise-manager et un contre-pouvoir régulateur.

Zoom, en octobre 2010, sur les pratiques des grandes entreprises internationales en matière de responsabilité sociale dans le cadre de leurs relations avec leurs sous-traitants à travers le monde. Alors qu'une mauvaise conduite des fournisseurs peut engendrer une mauvaise image de la multinationale, les grandes entreprises mettent désormais en place des codes éthiques avec leurs sous-traitants (portant sur l'interdiction du travail des enfants, la sécurité, les heures de travail, les salaires, la liberté d'association, etc.).

Document de fond, sous forme de dossier, avec données chiffrées, sur le palmarès 2010 du Prix du Manager de l'année, réalisé par le ″Nouvel Economiste″, avec le soutien d'Altran, d'EMLYON Business School, de ProLogis et de Regus, récompensant les meilleurs dirigeants d'entreprises internationales selon trois catégories : capitaliste, manager et régulateur. Rapide état des lieux sur la situation économique et sociale actuelle et présentation des partenaires du palmarès. Détails sur les nominés par catégorie.

Lumière, début 2011, sur la stratégie de redressement du constructeur automobile italien Fiat (CA du groupe de 55 milliards d'euros) par son directeur Sergio Marchionne. Ce dernier vient de procéder à une opération de dérégulation sociale vigoureuse dans deux de ses usines : les ouvriers ont accepté le retrait d'un certain nombre d'avantages contre le maintien des emplois. Une opération décriée par les syndicats, qui craignent une généralisation de ce procédé à l'ensemble du pays.

Lumière, en février 2010, sur la norme Iso 14001, relative au management environnemental, qui engage les entreprises françaises à adopter les bonnes pratiques et ainsi à limiter les risques. L'exigence des marchés et des réglementations face à cette norme se fait de plus en plus forte, mais elle induit de nombreux coûts pour l'entreprise, aussi bien pour l'audit lui-même que pour les modifications à apporter avant et après la certification.

Le point, en juin 2011, sur la mise en place par une poignée de sociétés d'assurances françaises, d'un contrat Kidnap & Ranson alors que les entreprises hexagonales se développent dans un environnement international de plus en plus mouvant qui accentue les risques de kidnappings. Les Français, souvent mal informés et mal préparés, ne mesurent pas toujours le danger que peuvent représenter certains de leurs déplacements en zones sensibles. Pour faire face à ce type d'imprévu, une police d'assurance sur-mesure est déployée, capable d'anticiper et de gérer ce type de crise.